« Je te la donne. Montre-la autour de toi. Qu’un seul humain te croie et ce monde malheureux s’ouvrira au monde de la joie (…) Adieu et souviens toi : la foi est plus belle que dieu. » Et l’ange disparut laissant la plume entre mes doigts… C’est lors d’un concert de Claude Nougaro dans ma ville natale (Hagondange) en 1972, avec le groupe… Ange (!) en première partie (!) que s’écrivent mes premiers émois avec la note bleue en direct… L’histoire était probablement un tantinet tracée ! Il y a trente ans, je croquais donc ce portrait de Claude en scène avec sa plume… Hélas, il y a tout juste vingt ans, le jeudi 4 mars 2004, Claude nous quittait. Déjà. Est-il encore temps pour qu’un humain croit à sa plume d’ange ? Allez, Claude, toi qui aimais tant « la vie quand elle rime à quelque chose », chante-là nous encore ! Chante nous encore ta version de O que será, composée par Chico Buarque : « Et tu verras tous ceux qu’on croyait décédés reprendre souffle et vie dans la chair de [ta] voix jusqu’à la fin des mondes. » En la mémoire de Claude, pour l’émission La Bande passante d’Alain Pilot et Nicolas Spiga sur Radio France Internationale, mon Alzy Trio avait enregistré une version de ce thème avec la chanteuse martiniquaise Elsy Fleriag. C’est là…
Salut l’artiste…
Pascal Kober