Pas la peine de louer un scoot ou une auto électrique. Aux Saintes, tout se fait bien à pied, au rythme lent de la caraïbe, pour découvrir les moindres recoins cachés de l’île.
Premier achat, obligatoire, dès l’arrivée du bateau : les tourments d’amour vendus par les Saintoises autour de la jetée.
Côté plages, celle de l’anse Fond-du-Curé, est pas mal pour la baignade. Les petits déj’s du Lô Bleu Hôtel, en terrasse sur la plage, sont délicieux et les propriétaires dudit hôtel, charmants. Mais pour voir plein de zoulis petits poissons et de coraux très colorés dans une eau cristalline, mieux vaut aller à la plage du Pain-de-Sucre (environ deux kilomètres à l’ouest ; photo ci-dessous), à celle de l’anse Mire (un kilomètre au nord) ou encore à la baie de Pompierre, de l’autre côté de l’île, au nord-est. Éviter absolument celle de Grande Anse, trop dangereuse et souvent couverte de sargasses.
Côté curiosités, ne ratez pas (mais vous ne pourrez pas la rater !) l’étonnante maison-bateau construite au pied de la colline (et les pieds dans l’eau) par le photographe Adolphe Catan et le petit aérodrome dont la piste d’atterrissage s’éteint pratiquement dans la mer à l’est.
Côté glou-glou, excellente cave à rhums, avec pas mal de trucs arrangés, dans la rue Jean-Calot, côté mer, entre le port et le marché aux poissons.
Côté tables, vous allez être gâtés ! Du sud au nord :
• 1 Ti Bo Doudou, 58 rue Benoît-Cassin. Menu obligatoire ! Et néanmoins délicieux ! La plus belle table de l’île. C’est sur la plage de l’anse Fond-du-Curé. Réservation indispensable : 05 90 98 56 67.
• Ti Kaz’ La, rue Benoît-Cassin. Excellente cuisine mais accueil parfois improbable…
• Le Gênois, 4 rue Jean-Calot. Après le port. Excellents ouassous (les crevettes de la caraïbe).
• Couleurs du monde, 33 rue Jean-Calot. Cuisine comme son nom l’indique, mitonnée par un jeune couple très sympathique. Presqu’en face, côté terre, un excellent bar à ti-ponch avec de non moins excellents acras.
Côté plein les mirettes, quelques petites photos de famille, histoire de vous mettre l’eau à la bouche (mais si vous randonnez palmés, ça vaut vraiment le coup d’acheter un petit appareil photo numérique étanche) :
À l’arrivée au port, sur la gauche de la jetée, ne pas rater les délicieux jus de fruits (et les tourments d’amour ; quand il en reste !) de Chez les filles.
Au fort Napoléon, petit musée pour tout savoir (et même plus encore…) sur les Saintes. Un cabinet de curiosité incontournable ! Depuis les remparts, vue époustouflante sur l’une des plus belles baies du monde…
… et sur quelques iguanes qui paressent dans la végétation. Celui-là, je l’avais prénommé Iggy ;-)
À l’intérieur du fort, découvrir l’histoire d’amour entre Caroline C. et son marin qui… ne savait pas nager !
En revenant au village, bifurquez à droite au bas de la descente vers la plage d’Anse Mire. Quelques pêcheurs et surtout, une foultitude de créatures marines peu farouches dont cette inoffensive petite demoiselle pas du tout contente que l’on s’approche de sa ponte.
Et surtout, n’oubliez pas de boire de l’eau de… Courmayeur !
Petite dernière pour la route : attention aux scolopendres ! Pas mortels, mais quand ça pique, ça fait très très mal si j’en crois mon pote Bruno dont la caupine s’est fait mordre.