I listened to you live for my first time in 1979 while you played with Weather Report, during Montreux Jazz Festival (Switzerland).
So long, Wayne…
I listened to you live for my first time in 1979 while you played with Weather Report, during Montreux Jazz Festival (Switzerland).
So long, Wayne…
Meilleurs moments pour MMXXIII !
Pascal (’sont fous, ces Romains ;-)
La marque d’un grand photographe de jazz, c’est lorsque vous pouvez entendre la musique en regardant ses images. Comme si les notes bondissaient hors des pages pour venir se draper autour de vous. Après avoir vu tous ces portraits, j’ai refermé le livre et littéralement, j’ai entendu la musique s’arrêter… J’ai alors réalisé que j’avais vraiment écouté les images de Pascal. Comme si ses archives contenaient à la fois des photographies et du son ! Je peux ici ressentir tout son amour pour le jazz comme son grand respect envers les musiciens qu’il a pu rencontrer et photographier. Il a ainsi réussi à capter pour ses lecteurs, à la fois la passion pour cette musique, l’âme de ces musiciens et l’énergie magique de ces festivals. En feuilletant ces pages, je ressens tant de sentiments différents : la joie, l’excitation, une nostalgie mélancolique, aussi, lorsque je m’arrête sur les portraits de Miles ou de Toots (saudade…) et enfin l’espoir pour le futur, avec les Enfants du jazz. En tant que musicien, l’expérience vécue lors d’un concert de jazz est extrêmement éphémère. L’accord, toujours un peu magique, entre musique, ambiance, public et énergie ne dure que quelques petites heures. Et le fait que ce grand bonheur ne puisse exister que durant un court instant ajoute à cette formidable magie du concert. Depuis le regard intense de Miles jusqu’au sourire transcendant de Toots, Pascal réussit à saisir, dans ses images et pour l’éternité, un peu de cette magie du direct. Il nous permet à nous, lecteurs, spectateurs, auditeurs, de la revivre encore et encore…
Marcus Miller
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THE ENGLISH VERSION (AN ABC FOR JAZZ LOVERS) OF THE BOOK…
Abécédaire amoureux du jazz
Sous les feux des projecteurs ou dans l’intimité d’une loge, dans les salles de répétition ou au cœur des grandes tournées internationales, les images de Pascal Kober révèlent un regard singulier qui sait aussi jouer avec les mots. Pour la revue Jazz Hot, le photojournaliste témoigne depuis plusieurs décennies des évolutions d’une musique centenaire, riche de son extraordinaire diversité. Tendresse pour la note bleue, émotion et complicité marquent ces tranches de vie commentées, ces lettres et ces visages, en dessinant un abécédaire tout en humanité, dans une proximité inhabituelle avec les musiciens. Pour ceux qui aiment le jazz comme pour ceux qui pensent… ne pas l’aimer (!), un concentré de petits bonheurs qui va vous enchanter… Le jazz comme vous ne l’avez jamais vu !
Ce livre, préfacé par Marcus Miller, bassiste, compositeur, arrangeur et compagnon de route de Miles Davis dans les années 1980, accompagne et prolonge une exposition photographique de Pascal Kober, produite par le musée de l’Ancien Évêché à Grenoble (Isère, France). Cet ouvrage est également disponible en langue anglaise : An ABC for Jazz Lovers.
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Randy Weston
Festival Jazz à Vienne, 2016
Photo : Pascal Kober
Le jazz prend sa source sur ce continent. À la fin des années 1960, Randy Weston a été parmi les premiers à réunir musiciens africains et américains. Il avait ainsi ouvert un club de jazz au Maroc, invitant des musiciens gnawas à partager la scène avec lui. Lorsqu’il m’a accordé cette séance de portrait, il fêtait ses 90 ans. Bon pied, bon œil (et surtout excellente oreille !), Randy Weston a une fois de plus enchanté son public lors de son concert. Chapeau bas, monsieur Weston !
Chick Corea
International Istanbul Jazz Festival, Turquie, 1996
Photo : Pascal Kober
Dans le jargon des musiciens, la « balance » (ou sound-check) est ce moment où ils peaufinent l’équilibre de leurs instruments en lien avec les deux ingénieurs du son. Le premier leur fait face, derrière sa console de mixage, pour régler les « façades ». Le second, encore plus important pour les artistes, est discrètement installé à même la scène pour soigner le son des enceintes de retour, individuellement réglées pour chacun des musiciens. Un beau terrain de jeu pour le photographe.
Esperanza Spalding
Festival Les Estivales de Savoie, château des ducs de Chambéry, 2013
Photo : Pascal Kober
I was introduced to Esperanza Spalding in 2009 when her first album, Junjo, which was virtually mainstream, appeared. These days, there’s something Frank Zappa’-like about her, and her concerts bellow with a wonderful youthful energy. A great success with the public. Less so among jazz critics. Personally, I like the cheeky daring of this composer, barely thirty years-old, with her childhood spent in the poor neighbourhoods of Portland, Oregon, and her top of the class career, who pokes fun of what the establishment thinks, and loves her instrument as much as she loves her audience.
Lisa Simone
Festival Jazz à Vienne, 2016
Photo : Pascal Kober
J’avais rencontré Nina, sa maman, en 1992, dans un festival à Pointe-à-Pitre. Pas facile, la maman… Et vie tout aussi pas facile pour Lisa, sa fille. L’ancienne de l’US Air Force est en empathie immédiate avec son public et tous ceux qu’elle rencontre. Ce jour-là, elle m’a accordé deux petites séances photos. La première en mode glamour en studio. La seconde, ici, plus décontractée, pour ce portrait « à la John Lennon » dont je sais qu’elle l’adore… Le portrait, tout comme Lennon !
Sahib Shihab, Anthony Anelli et Benny Powell
Festival Jazz Musiques, Grenoble, 1986
Photo : Pascal Kober
Trois grands solistes américains étaient les invités de l’Orchestre régional de jazz dirigé par André Anelli. Dont le fils clôturera le concert par une jam-session ! Quelle autre forme de musique aurait permis cette rencontre ? Où qu’il aille dans le monde, le musicien de jazz sait qu’il pourra jouer de façon impromptue avec n’importe quel autre musicien de jazz s’ils s’entendent sur une grille d’accords et la tonalité d’un standard du Great American SongBook. Le jazz ? Une culture partagée…
Dee Dee Bridgewater, China Moses et… Elliott
Festival Jazz à Vienne, 2010
Photo : Pascal Kober
Trente ans que j’écoute Dee Dee. Depuis ses reprises des standards d’Ella Fitzgerald jusqu’à sa version jazz de Carmen (oui, celle de Bizet, réarrangée par Ivan Jullien à la demande de Jean-Paul Boutellier) en passant par son joli French SongBook avec Louis Winsberg. Trente ans et pas un raté. Les grincheux lui reprochent son abattage. Moi, c’est comme ça que je l’aime, Dee Dee. Avec son bagout. Avec la complicité tissée avec sa fille, China, grande chanteuse de jazz. Et avec Elliott, son chien qui tire la langue aux photographes !
Manhattan Transfer
Festival Jazz à Vienne, 1987
Photo : Pascal Kober
Quelques formations emblématiques marquent l’histoire du jazz, avec une identité artistique de groupe. Sans des musiciens comme Janis Siegel, Tim Hauser, Cheryl Bentyne et Alan Paul, le public du jazz se réduirait à peau de chagrin. Souvent méprisé par la critique spécialisée, Manhattan Transfer a su séduire les amateurs tout en poursuivant la longue tradition des formations de jazz vocal et de l’entertainment.
Bobby McFerrin
Festival Jazz à Vienne, 2010
Photo : Pascal Kober
Happening. Si, si, ça arrive ! Et même plus souvent qu’on ne le croit. Ça a même quelque chose à voir avec de l’art ! Arpentant le proscenium, le chanteur américain se joue de l’acoustique du théâtre antique comme du public qui, ravi, lui renvoie ses sourires et son bonheur d’être là. Magie des vieilles pierres et du sens du spectacle d’un musicien qui, faut-il le rappeler, est connu pour ce qui est devenu un tube : Don’t Worry, Be Happy ! On ne saurait mieux dire !
Lou Tavano
Jazz Club de Grenoble, 2012
Photo : Pascal Kober
Elle aime Bali, la Russie et la musique classique. Et ça me suffirait pour l’aimer… « Pour ceux qui n’aiment pas le jazz »… En 1992, je titrais ainsi un texte qui se concluait par : « L’amour du jazz est un cheminement, avec des étapes où il fait bon se reposer avant d’aborder d’autres aventures. Un seul fil conducteur : la curiosité. Sans laquelle rien n’a jamais été possible. Il existe mille façons d’aimer le jazz. Comme il existe mille manières d’aimer. Tout court. » Écoutez Lou Tavano. Son dernier album s’intitule For You… Pour toi.
Michel Jules, Luiz Carlos de Paula et Stéphane Sarlin (trio Notenstock)
invitent le bassiste Abraham Laboriel
Festival Jazz à Vienne, 1993
Photo : Pascal Kober
Toujours, le « bœuf » est un concours de sourires ! Regardez cet after hours saisi à bord d’une péniche amarrée sur les quais du Rhône. Le bassiste américain d’origine mexicaine n’est pas venu pour faire de la figuration. Abraham Laboriel aime la musique du trio et cela s’entend. Même si le disque enregistré ce jour-là traduit mal la magie du direct. Lui manque la chaleur moite, les boissons glacées et cette impression de corps à corps avec les musiciens. Lui reste l’énergie. Formidable. Brute. Le témoignage d’instants précieux tissés de connivences et de grands éclats de rire.
Hermeto Pascoal
Festival Jazz à Vienne, 1986
Photo : Pascal Kober
Un kaléïdoscope aux couleurs du drapeau brésilien rehaussé de rouge. Il fallait bien ça pour signifier toutes la richesse chromatique des compositions déjantées de ce fou d’Hermeto Pascoal. Un musicien hors-norme capable de faire sonner ensemble théières, chants de la basse-cour, jouets d’enfants et… commentateurs de matches de football ! Un talent que le grand Miles Davis avait sollicité en 1970 pour… siffler (!) avec lui sur son album Live-Evil.
Quincy Jones dirigeant The Amazing Keystone Big Band
Festival Jazz à Vienne, 2014
Photo : Pascal Kober
Il a « inventé » Michael Jackson (et tant d’autres !) pour les mettre sous les feux de la rampe. Maître Q est un passeur de lumières. Écoutez son Back in the Block… Ça date de 1989, mais c’est une pure merveille qui réunit entre autres (excusez du peu) : George Benson, Ray Charles, Miles Davis, Ella Fitzgerald, Dizzy Gillespie, Herbie Hancock, Al Jarreau, Bobby McFerrin, Prince, Sarah Vaughan et Joe Zawinul. The Amazing Keystone Big Band est sur les bons rails…
Carla Bley
Festival Jazz Musiques, Grenoble, 1988
Photo : Pascal Kober
Si je vous dis qu’il s’agit d’une pianiste, vous aurez reconnu celle qui se cache derrière cette longue chevelure blonde en mouvement qui accroche si joliment la lumière. Carla Bley est de toutes les aventures dans les mondes du jazz.
Chan Parker
Aéroport d’Izmir, Turquie, 1995
Photo : Pascal Kober
Dans quelques heures, l’épouse de « Bird », charmante, va retrouver sa campagne francilienne. Chaque année, elle était reçue en amie par Fùsun Levet-Bulut et son équipe au festival de jazz de Kuşadası. L’avion est un mode de déplacement très commun pour les musiciens. Mais parfois, les dates s’enchaînent sans répit ni repos. J’ai ma petite théorie sur le sujet : en tournée, le seul endroit où un musicien peut se retrouver comme chez lui, avec ses repères personnel et dans l’intimité de son univers, c’est… sur la scène !
Christian Vander (Magma)
Salle des fêtes, Rombas, 1978
Photo : Pascal Kober
Itinéraire d’un enfant du rock dans l’ombre du jazz. À quatorze ans, tout commence avec un Good Book de Louis Armstrong. Et si cette musique ne suscite pas (et heureusement !) la conversion religieuse, elle marque le déclic. Puis, plus rien. Le rock est là. Les Magma et autres Weidorje se prévalent certes de Carl Orff et de Stravinsky, comme de John Coltrane et de Pharoah Sanders. Mais pour moi, il est encore un tantinet trop tôt. Ce qui ne m’empêchera pas d’œuvrer dans l’ombre pour organiser des… concerts de Magma dans ma ville natale.
Geri Allen
Festival Jazz à Vienne, 1988
Photo : Pascal Kober
Au cœur de la note, le nez au ras des cordes. Le piano présente une drôle d’architecture qui permet parfois de surprendre ces attitudes de concentration. La musique de Geri Allen a dû m’inspirer cette interprétation du portrait qui transforme les pierres romaines du théâtre antique en partition de lumière. Elle accompagnait ce soir-là le saxophoniste Buddy Collette, l’un des plus grands (et des plus méconnus) compositeurs et musiciens de jazz. Geri nous a hélas quittés à l’âge de 60 ans quelques jours après la parution de mon Abécédaire amoureux du jazz, le 27 juin 2017.
Zacharie Abraham, Romain Pilon, Raphaële Atlan et Nicolas Charlier
Jazz Club de Grenoble, 2016
Cyrille Aimée
Festival Jazz à Vienne, 2015
Carmen Souza
La Faïencerie, La Tronche, 2015
Agathe Iracema
Festival Jazz à Vienne, 2013
Photos : Pascal Kober
Marcus Miller, Agathe Iracema et les stagiaires des ateliers musicaux
Festival Les Enfants du jazz, Barcelonnette, 2013
Photo : Pascal Kober
Y a-t-il plus grand bonheur pour un musicien de jazz que de partager une partie de son savoir ? Marcus Miller s’en est donné à cœur joie avec les stagiaires des ateliers musicaux du festival. Au point de les inviter sur la grande scène pour un Come Together (oui, des Beatles !) d’anthologie ! Ou comment créer un merveilleux spectacle en deux temps, trois mouvements, quelques répétitions et… une pointe d’humour !
Terri Lyne Carrington
Festival Jazz à Vienne, 1990
Photo : Pascal Kober
Elle était venue se relaxer après son sound check avec Stan Getz qu’elle accompagnait alors à la batterie. Quelques minutes auparavant, je lui avait offert deux petits tirages de courtoisie. Portraits réalisés lors d’un précédent concert. Elle les avait délicatement glissés entre les pages d’une biographie d’Angela Davis. De telles scènes sont aujourd’hui de plus en plus difficiles à saisir en raison de la volonté hégémonique de l’entourage de certains artistes de contrôler leur image. Demain, seront-elles encore possibles ? Que restera-t-il de la mémoire photographique du jazz si de telles pratiques devaient se développer ?
François Théberge, Gil Lachenal et Olivier Destephany
Vol Genève-Moscou, 1991
Photo : Pascal Kober
Plusieurs heures de vol. Et si l’on en profitait pour transformer l’Airbus en local de répétition au grand bonheur des quelques passagers présents ? C’est ce qu’ont fait les musiciens de l’Orchestre régional de jazz, en route, pour une tournée en Union soviétique qui passait par la grande salle du palais des congrès au… Kremlin !
Hank Jones
Festival Jazz à Vienne, 1994
Festival Jazz à Vienne, 2004
Photos : Pascal Kober
Couverture du n° 612, daté juillet-août 2004, de la revue Jazz Hot, avec l’autographe du pianiste.
Archie Shepp
Jazz à Amiens, 1994
Photo : Pascal Kober
Saxophoniste (d’abord), Archie Shepp a fréquenté les gnawas mais il est aussi (excellent) chanteur. Avec Anthony Braxton et Robert Wyatt, il fait partie de ces (nombreux) musiciens de jazz qui n’ont jamais appris le solfège. Et alors ? Le blues est en lui. Et ça suffit à mon bonheur d’amateur de jazz vocal. La voix humaine est la plus belle des portes d’entrée vers la note bleue. Écoutez donc Cecil McLorin ou Dianne Reeves pour vous en convaincre.
Toots Thielemans
Festival Jazz à Vienne, 1994
Photo : Pascal Kober
« Avec mon petit ventre rond, si je prends une longue note aspirée, je perd ma culotte ! » Toots Thielemans éclate de rire. Le grand-père espiègle, né en Belgique en 1922, a joué avec les plus grands. Et à plus de « septante ans », ce talentueux touche-à-tout qui nous a hélas récemment quittés, était plus actif que jamais. Ce jour-là, il m’avait accordé un entretien pour la revue Jazz Hot. Une discussion amicale à bâtons (très, mais alors vraiment très) rompus, sur le Brésil et sur le reste, parfois grivois, avec, en toile de fond, la musique du duo Gilberto Gil – Caetano Veloso.
Hiromi
Festival Jazz à Vienne, 2011
Photo : Pascal Kober
Pas fastoche de (presque) terminer un abécédaire, fut-il amoureux… À la lettre X, j’hésite. Avant de retrouver dans mon dictionnaire cette xénophilie qui sied si bien au jazz. Existe-t-il au monde une seule musique qui ait joué avec autant de beauté de l’amour de l’autre ? La langueur de la bossa nova brésilienne, les polyrythmies africaines, l’héritage de la musique savante européenne, les ragas de l’Inde ou le French SongBook de Nougaro et Trenet transposés, tout va au jazz. Et c’est pour ça qu’on l’aime.
Pat Metheny
Festival Jazz à Vienne, 1990
Photo : Pascal Kober
Y comme… Œil ! « Se le frotter au papier de verre » dit le grand Guy Le Querrec. Aïe ! Ça fait mal. Mais c’est la condition sine qua non pour croquer le portrait autrement. Nombre de musiciens de jazz ont accepté de plonger leur regard dans les noires profondeurs de mon objectif, le temps d’un 1/125 de seconde. Avec son ami Prévert, Robert Doisneau en aurait fait un poème. Je n’ai pas ce talent. À tous les musiciens de jazz qui ont accepté de jouer le jeu, le saltimbanque de l’image veut simplement dire : mercis ! Mille.
John McLaughlin
Festival Nancy Jazz Pulsations, 1979
Photo : Pascal Kober
L’une de mes premières photos de jazz. Réalisée alors que je m’arrachais les doigts sur une guitare en me demandant comment il était possible de jouer aussi vite que lui. Mon appareil photo devait ressembler à un Zenit d’origine soviétique (alors le moins cher des reflex) affublé d’un infâme zoom, ce qui n’a pas empêché une image de cette série de faire la une de la revue Jazz Hot dans sa version… floue (!) en mai 1994. Quinze ans après…
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Ce remarquable film documentaire (97′) de Patrick Savey (Zycopolis Productions), auquel j’ai apporté ma (modeste !) contribution photographique avec une petite vingtaine de portraits (Geri Allen, Avishai Cohen, Chick Corea, Miles Davis, Melody Gardot, Roy Hargrove, Hank Jones, Quincy Jones, Charles Lloyd, John McLaughlin, Michel Petrucciani, Sonny Rollins et Sarah Vaughan), sera diffusé lundi 19 septembre 2022 à 21 h 10 sur la chaîne télé Culture Box (France 4). Et en replay en cliquant ici jusqu’au 24 janvier 2023 !
Avec Chick Corea, en 1991. Image : Patrick Savey.
Depuis 1989, Patrick a capté les concerts (et les à-côtés !) du festival Jazz à Vienne et il restitue ici toute la saveur de son histoire, depuis sa création en 1981 par Jean-Paul Boutellier et ses copains : Pierre Domeyne, Jean Gueffier, Jean-Pierre Vignola et George Wein. Une bien belle aventure et aussi une sacrée madeleine pour moi qui ai croqué tant d’images au festival pour la revue Jazz Hot de 1986 à 2019…
PS. Ce documentaire sera suivi à 22 h 45 par la diffusion d’un Tribute to Miles, avec Herbie Hancock, Sean Jones, Marcus Miller, Sean Rickman et Wayne Shorter. Toujours filmé (en 2011) par les caméras de Patrick…
Great concert of Seasick Steve, yesterday, at La Belle Électrique ! At the end of the show, after talking backstage about Buddy Guy, Jimi Hendrix, Robert Johnson, Art Pepper, The Rolling Stones, blues and jazz, Seasick Steve wrote me a few (and kind!) words under the portrait I took of him, twelve years ago, which was published in my book, An ABC for Jazz Lovers…
Pas de mienne image d’un brin de muguet pour célébrer cette journée internationale des travailleurs. Car exceptionnellement, ce 1er mai marque également les 50 ans de ma première série de « photos musicales », croquées le 1er mai 1972 lors d’un concert du groupe Ange organisé dans le pays de mon enfance, en première partie du grand Claude Nougaro qui avait chanté son adaptation de Berimbau, ce beau thème du guitariste brésilien Baden Powell : « Donne-moi ta main camarade »… Un parcours dans la note bleue que le musée de l’Ancien Évêché, à Grenoble, avait su orchestrer avec brio en exposant mon Abécédaire amoureux du jazz, vu ensuite à Coaraze, Entrevaux, Fontaine, La Rochelle ou encore Saint-Jean-Cap-Ferrat. En attendant d’autres dates de tournée à venir pour cette exposition…
Abécédaire amoureux du jazz, Pascal Kober
Il y a tout juste trente ans, Miles Davis nous quittait. En confiant à Warner les enregistrements du concert qu’il avait capté pour le festival Jazz à Vienne le lundi 1er juillet 1991, le réalisateur Patrick Savey lui rend hommage… Un double album intitulé « Merci Miles ! » vient d’être publié et j’ai l’immense plaisir d’y avoir contribué en signant une toute petite image noir & blanc parue dans le livret de la somptueuse version vinyle de cette édition.
Après avoir été exposé en majesté à la médiathèque de La Rochelle, ce printemps pendant trois mois, mon Abécédaire amoureux du jazz poursuit sa route cet été avec une courte escale à Coaraze dans une version en vingt-six portraits. Depuis treize ans maintenant, ce joli petit village de montagne des Alpes-Maritimes accueille un festival créé par deux fous de jazz, Magali Barnoin et Jean-Marie Deray, entourés d’une poignée de bénévoles passionnés, avec trois mots d’ordre : partage, rencontre et transmission. Surtout axé sur des stages et des jam sessions (animés cette année par des musiciens comme Yilian Cañizares, Grégory Privat ou encore Jérôme Regard), Coartjazz propose également (le 19) un concert du pianiste Laurent Coulondre (en trio avec André Ceccarelli) dans un hommage à Michel Petrucciani. Et l’entrée est… libre ! Cliquer ici pour davantage d’informations…
Yilian Cañizares, festival CoartJazz 2021, photo Pascal Kober
… pour mon Abécédaire amoureux du jazz ! Jusqu’au lundi 31 mai 2021 et en dépit de la crise sanitaire, cette exposition photographique est en effet présentée dans son intégralité, avec ses 123 portraits de musiciens, dans un très bel espace dédié, à la médiathèque Michel-Crépeau à La Rochelle (Charente-Maritime) non loin du vieux port et de la ville ancienne. En somme, sur la route des Amériques ;-)
Mieux, l’exposition est complétée par quatre nouvelles images tirées en très grand format (250 x 158 cm !) où figurent les portraits que j’ai croqués de Yilian Cañizares, Miles Davis, Didier Lockwood et Anne Paceo, ainsi que par un bel espace de lecture où le public peut consulter le catalogue de l’Abécédaire amoureux du jazz préfacé par Marcus Miller mais aussi de nombreux autres beaux livres de grands photographes qui ont mis le jazz en images comme William Claxton, Robert Doisneau, Lee Friedlander, Guy Le Querrec, Jean-Pierre Leloir, Jean-Marie Périer ou encore Francis Wolff.
Écoutez les images !
Un audioguide, disponible à l’accueil de la médiathèque, permet par ailleurs de visiter l’exposition tout en écoutant près d’une centaine de thèmes de jazz en lien direct avec les artistes présentés dans l’accrochage (retrouvez quelques exemples sur cette playlist mise en ligne par la médiathèque). Les images sont numérotées et renvoient vers un morceau sélectionné dans ma propre discothèque, avec un accent volontairement mis sur le jazz vocal. Et vous serez surpris de vous apercevoir que le plus souvent, vous pourriez vous-même les chanter (sous la douche ;-) !
L’exposition à La Rochelle, ce sont mes confrères et consœurs
qui en parlent le mieux :
Philippe Bertrand (Carnets de campagne, France Inter)
Théo Dartenset (Le Festin)
Géraldine Dunbar (Élégance et splendeur)
Alex Dutilh et Marjolaine Portier-Kaltenbach (Open Jazz, France Musique)
Benoît Gaborit (Chasseur d’Images)
Matthieu Jouan (CitizenJazz)
Thierry Maindrault (L’Œil de la Photographie et The Eye of Photography)
Erwann Milon (AunisTV)
Jérôme Partage (Jazz Hot)
Jacques Perry-Salkow (Lire Magazine Littéraire)
Jean-Luc Portes (France Bleu)
Et mon confrère photographe de jazz Patrick Martineau qui a croqué ce joli clin d’œil (ou de chevelures ;-) avec Yilian dans l’exposition :
Des événements dans la vraie vie !
De nombreuses animations autour de l’Abécédaire amoureux du jazz sont programmées par la médiathèque de La Rochelle pendant la durée de l’exposition
MARDI 25 MAI 2021
• Pause musicale (dans des transat’s !) avec projections de photos. Dans l’auditorium de la médiathèque, juste à côté de la grande salle d’exposition, diffusion d’un florilège de sept thèmes de jazz, des joyaux que j’ai moi-même sélectionnés parmi ma discothèque en clin d’œil aux musiciens présents dans l’exposition. De 17 h à 17 h 30.
• Forbach swing, un remarquable film documentaire de Marie Dumora réalisé en 2019 (109 minutes). Dans les rues du quartier du Holveg de Forbach (Moselle), une ribambelle de musiciens qui perpétuent avec détermination et panache leur héritage musical manouche auquel ils greffent des influences jazz et soul. Marie Dumora salue une communauté-orchestre qui, par le biais de la musique, s’est construit sa propre mémoire et ses propres héros, à l’instar de Dorado Schmitt, guitariste légendaire admiré par la nouvelle génération. De 18 h 30 à 20 h 20.
MERCREDI 26 MAI 2021
• Autour du jazz par le duo Hervé Saint-Guirons (orgue Hammond) et Pascal Faidy (saxophones ténor et soprano). Les musiciens échangent avec le public à partir des grands standards afin de donner certaines clés de compréhension et de rendre au jazz ses valeurs populaires. De 17 h à 18 h 15.
VENDREDI 28 MAI 2021
• Chroniques du jazz : un portrait de Nat King Cole par Flora Estel (chant) et Fabrice Camelio (Hot Pepino ; chant et piano). Mêlant exposé historique, extraits de séquences vidéo et interprétation en direct, ce spectacle est une invitation à (re)découvrir le jazz et ses histoires au travers de la carrière de Nat King Cole. De 18 h 30 à 19 h 45.
SAMEDI 29 MAI 2021
• Pause musicale (dans des transat’s !) avec projections de photos. De 16 h à 16 h 30.
• Petite causerie photographico-musicale de Pascal Kober autour de la note bleue. Depuis A comme Afrique jusqu’à Z comme Zoom en passant par I comme Intimité ou encore R comme Rencontres, un joli florilège en forme de projection commentée de 26 photos, complétées par 26 extraits musicaux enchanteurs illustrant chacune des 26 lettres de l’Abécédaire amoureux du jazz. De 16 h 30 à 18 h.
Sans oublier…
• Les projections permanentes, dans le hall d’accueil de la médiathèque, des quatre petits documentaires (Quand la photo rencontre le jazz ; Dans les coulisses ; Les rencontres et les voyages ; L’image qui s’impose) réalisés par Jacques Lœuille et produits par Dominique Gibrail (Zadig Productions).
• La vitrine d’exposition avec de nombreux objets liés à la pratique photographique et aux coulisses de la réalisation des images.
Merci à toute l’équipe de la médiathèque : Anne Courcoux, sa directrice, et Valérie Denier, Franck Germain, Murielle Guinet, Alan Pierre ainsi que Manuel Groësil qui a lui-même conçu une partie de la scénographie en volume avec le « totem » des quatre photos géantes ainsi que le parquet personnalisé agrémenté d’un piano qui crée un chaleureux espace de lecture.
Remerciements tous particuliers à Isabelle Lazier, conservatrice en chef du patrimoine et ancienne directrice du musée de l’Ancien Évêché à Grenoble qui a fait naître l’exposition et le livre de l’Abécédaire amoureux du jazz, à ma brillante graphiste, Corinne Tourrasse, qui a su adapter avec élégance la scénographie conçue pour l’accrochage originel, ainsi qu’à Myriam Guillemaud, grâce à qui cette exposition a pu naviguer jusqu’à l’océan…
INFORMATIONS PRATIQUES
Médiathèque Michel Crépeau
Place François-Mitterrand, 17000 La Rochelle, France
05 46 45 71 71
Site Internet
Ouverture :
• Les lundis, mardis et vendredis de 13 h à 19 h.
• Les mercredis de 10 h à midi et de 13 h à 18 h.
• Les samedis de 10 h à midi et de 14 h à 18 h.
Enfin, à deux pas de la médiathèque de La Rochelle, sur l’autre rive du bassin des chalutiers, ne manquez pas l’exposition Allons voir la mer avec Doisneau qui vient d’ouvrir au Musée maritime et qui se tient jusqu’au 1er novembre 2021.
For me, the sign of a great jazz photographer is when you hear the music as you view the image. It’s almost as if the notes jump out and wrap themselves around you. After viewing these images by Pascal Kober, I closed the book and I literally heard the music stop. I realized that I had been hearing the pictures. It’s as if this collection contains images and sound. When I see Pascal’s images, I can feel his love for this music and his respect for these musicians. He somehow captures for his viewers the passion of this music, the soul of these performers and the magical energy of these festivals. As I look through these images, I experience so many feelings : joy, excitement, melancholic nostalgia (Miles and Toots), and hopefulness for the future (Les Enfants du Jazz). The experience of a jazz concert is ephemeral. The magical way the music, the atmosphere, the audience and the energy mix, only lasts for a few hours. The fact that it is only here for a little while adds to the magic. But, from Miles Davis’ intense gaze to Toots Thielemans’ transcendent smile, Pascal has managed with his images, to capture and freeze some of that magic and allow us to be able to experience it over and over again.
Marcus Miller
Front cover : Esperanza Spalding. Les Estivales Festival in Savoy, Château des ducs, Chambéry, France, 2013
Jazz as you’ve never seen it before !
Whether it‘s under spotlights or in the privacy of a dressing room, in rehearsal rooms or in the thick of major international tours, Pascal Kober’s pictures reveal a special way of looking at things, which also plays cleverly with words.
As a French photojournalist and member of the magazine Jazz Hot team, he has witnessed the developments of an extraordinarily rich and diverse century-old form of music for several decades now. Love of the blue note, emotion and complicity mark these commented slices of life, these letters and these faces, which sketch a thoroughly human ABC, thanks to the exceptionally close rapport he establishes with the musicians.
For those who love jazz and for those who think… they don’t (!), here is a compilation of little gems which are sure to enchant you…
With a foreword by Marcus Miller, Miles Davis’s travelling companion in the 1980s, this book is also available in French version, Abécédaire amoureux du jazz. It accompanies and expands a photo exhibition of Pascal Kober’s works, produced by the Musée de l’Ancien Évêché in Grenoble (France).
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See below a short selection of 26 of my jazz portraits (amongst more than 200 published in the book!)
Randy Weston
Festival Jazz à Vienne, 2016
Photo : Pascal Kober
The African continent is the source of jazz. In the late 1960s, Randy Weston was one of the first to bring African and American musicians together. To do so, he opened a jazz club in Morocco, inviting gnawa musicians to share the stage with him. When he agreed to this portrait session, he was 90. Hale and hearty (and with above all, a great ear!), Randy Weston once again charmed his audience at the concert. Hats off to you, Mr. Weston !
Chick Corea
International Istanbul Jazz Festival, Turquie, 1996
Photo : Pascal Kober
In musicians’ jargon, the sound check is that moment when they fine-tune the balance of their instruments, helped by the two sound engineers. The first stands opposite them, behind his mixing console, to adjust the “façades”, the front of the house. The second, who is even more important for the artists, is discreetly installed on the stage to handle the sound from the feedback speakers, individually adjusted for each of the musicians. A fabulous place for a photographer who’s able to work backstage.
Esperanza Spalding
Festival Les Estivales de Savoie, château des ducs de Chambéry, 2013
Photo : Pascal Kober
I was introduced to Esperanza Spalding in 2009 when her first album, Junjo, which was virtually mainstream, appeared. These days, there’s something Frank Zappa’-like about her, and her concerts bellow with a wonderful youthful energy. A great success with the public. Less so among jazz critics. Personally, I like the cheeky daring of this composer, barely thirty years-old, with her childhood spent in the poor neighbourhoods of Portland, Oregon, and her top of the class career, who pokes fun of what the establishment thinks, and loves her instrument as much as she loves her audience.
Lisa Simone
Festival Jazz à Vienne, 2016
Photo : Pascal Kober
I met her mother, Nina, in 1992, at a festival in Pointe-à-Pitre, French West Indies. Not easy, her mum… And not an easy life for Lisa, her daughter. A former member of the US Air Force, she instantly empathizes with her audience, and everyone she meets. On that particular day, she gave me two short photo sessions. The first in glamour mode, in a studio. The second here, more relaxed, for this John Lennon-style portrait. And I knew she adored him. The portrait… just like Lennon !
Sahib Shihab, Anthony Anelli et Benny Powell
Festival Jazz Musiques, Grenoble, 1986
Photo : Pascal Kober
These three great American soloists were the guests of the Regional Jazz Big Band conducted by André Anelli. Whose son would wind up the concert with a jam session ! What other form of music would have allowed such an encounter ? Wherever a jazz musician goes in the world, he knows he will be able to play in an impromptu way with any other jazz musician, if they agree on a set of chords and the key of a Great American Song Book standard. Jazz ? A shared culture…
Dee Dee Bridgewater, China Moses and… Elliott
Festival Jazz à Vienne, 2010
Photo : Pascal Kober
I’ve been listening to Dee Dee for 30 years. From her revivals of Ella Fitzgerald standards to her jazz version of Carmen (yes, Bizet’s, rearranged by Ivan Jullien at the request of Jean-Paul Boutellier) in her lovely French Song Book with Louis Winsberg. Thirty years, and not one missed. Cantankerous people criticize her for her dynamism. For me, that’s just what I like about Dee Dee. With her gift of the gab. In cahoots with her daughter China, a great jazz singer. And with Elliott, her dog, sticking his tongue out at photographers !
Manhattan Transfer
Festival Jazz à Vienne, 1987
Photo : Pascal Kober
One or two iconic bands have left their mark on the history of jazz, with the artistic identity of a group. Without musicians like Janis Siegel, Tim Hauser, Cheryl Bentyne and Alan Paul, the jazz audience would be reduced to next to nothing. Often scorned by specialized critics, Manhattan Transfer has managed to win over jazz buffs while carrying on the long tradition of vocal jazz bands and entertainment.
Bobby McFerrin
Festival Jazz à Vienne, 2010
Photo : Pascal Kober
Happening. Yes, yes, it’s happening ! And even more often than you think. It even has something to do with art ! Criss-crossing the stage, the American singer Bobby McFerrin plays with the acoustics of the ancient theatre as he does with the audience which, delighted, returns his smiles and his joy at being there. The magic of old stones and the sense of spectacle of a musician who, if we need reminding, is best known for what has become a big hit : Don’t Worry, Be Happy ! We couldn’t put it better !
Lou Tavano
Jazz Club de Grenoble, 2012
Photo : Pascal Kober
She likes Bali, Russia, and classical music. And that’s enough for me to love her… “For those who don’t like jazz”… In 1992, this was a title I gave to an article which ended with : “Love of jazz is a path, with stages where it’s good to rest before tackling other adventures. A single thread : curiosity. Without which nothing has ever been possible. There are a thousand ways of loving jazz. Just as there are a thousand ways of loving. Period. Listen to Lou Tavano. Her latest album is titled For You…
Michel Jules, Luiz Carlos de Paula and Stéphane Sarlin (Notenstock trio)
with bassist Abraham Laboriel
Festival Jazz à Vienne, 1993
Photo : Pascal Kober
The “jam” is always a competition of smiles ! Take a look at this after hours scene caught on board a barge moored on the embankment of the Rhône. The Mexican-born American bassist did not come to play a bit part. Abraham Laboriel likes trio music, and you can hear it. Even if the CD recorded on that particular day does not convey the magic of the live performance very well. It lacks the sweaty heat, the iced drinks, and the impression of hand-to-hand contact with the musicians. The energy is still there. Tremendous. Raw. Bearing witness to precious moments woven together with complicity and great outbursts of laughter.
Hermeto Pascoal
Festival Jazz à Vienne, 1986
Photo : Pascal Kober
A kaleidoscope with the colours of the Brazilian flag highlighted in red. That’s what it took to describe the whole colourful wealth of the offbeat compositions of that madman. An extraordinary musician capable of getting teapots, farmyard songs, children’s toys and football commentators to chime together ! A talent which the great Miles Davis called upon in 1970 to… whistle (!) with him on his Live-Evil album.
Quincy Jones with The Amazing Keystone Big Band
Festival Jazz à Vienne, 2014
Photo : Pascal Kober
He “invented” Michael Jackson (and so many others!) and put them in the spotlight. Master Q is a driver of wisdom and knowledge. Listen to his Back in the Block album…It dates from 1989, but it’s a sheer delight, bringing together, among others, no less than : George Benson, Ray Charles, Miles Davis, Ella Fitzgerald, Dizzy Gillespie, Herbie Hancock, Al Jarreau, Bobby McFerrin, Prince, Sarah Vaughan and Joe Zawinul. The Amazing Keystone Big Band is on the right track…
Carla Bley
Festival Jazz Musiques, Grenoble, 1988
Photo : Pascal Kober
If I tell you that this is a female pianist, you will have recognized the person hiding behind that long blond hair, always in motion, which so prettily picks up the light. Carla Bley is up for anything in the world of jazz.
Chan Parker
Aéroport d’Izmir, Turquie, 1995
Photo : Pascal Kober
In a few hours, “Bird’s” charming wife, Chan Parker, will be back in her country house not far from Paris. Every year, she was welcomed as a friend by Fùsun Levet-Bulut and his crew at the Kuşadası Jazz Festival. The airplane is a very common way of travel for musicians. But sometimes gigs follow one another with no respite or rest. I’ve got my own little theory about this : while on tour, the only place where a musician can feel at home, with his personal references and in the privacy of his own world, is… on stage.
Christian Vander (Magma)
Salle des fêtes, Rombas, 1978
Photo : Pascal Kober
The career of a child of rock in the shadow of jazz. At the age of 14, everything started for me with a Louis Armstrong Good Book. And if that music did not (and happily!) give rise to a religious conversion, it triggered something. Then, nothing. Rock was there. The Magma and Weidorje groups certainly laid claim to Carl Orff and Stravinsky, as they did to John Coltrane and Pharoah Sanders. But for me, it was still a tad too early. Which would not stop me from working in the shadows to organize Magma concerts in my hometown.
Geri Allen
Festival Jazz à Vienne, 1988
Photo : Pascal Kober
At the heart of the note, her nose is down level with the piano strings. The piano has a unique architecture which at times allows us to capture those precious moments of concentration. Geri Allen’s music must have inspired me for this interpretation of the portrait which transforms the Roman stones of the ancient theatre into a light score. On that particular night, this beautiful woman was accompanying the saxophonist Buddy Collette, one of the greatest (and least well-known) jazz composers and musicians. Geri died on June 27, 2017 (she was 60), a few days after the publication of my ABC for Jazz Lovers.
Zacharie Abraham, Romain Pilon, Raphaële Atlan and Nicolas Charlier
Jazz Club de Grenoble, 2016
Cyrille Aimée
Festival Jazz à Vienne, 2015
Carmen Souza
La Faïencerie, La Tronche, 2015
Agathe Iracema
Festival Jazz à Vienne, 2013
Photos : Pascal Kober
Marcus Miller, Agathe Iracema and music workshop trainees
Festival Les Enfants du jazz, Barcelonnette, 2013
Photo : Pascal Kober
Is there any greater joy for a jazz musician than sharing part of his knowledge ? Marcus Miller had a field day with the trainees in the Festival’s music workshops. To the point of inviting them onto the main stage for a Come Together (yes, the Beatles!) anthology. Or how to create a wonderful show in two tempos, three movements, one or two rehearsals and… a dash of wit !
Terri Lyne Carrington
Festival Jazz à Vienne, 1990
Photo : Pascal Kober
She had come to relax after her sound check with Stan Getz, whom she was then accompanying on the drums. A few minutes earlier, I had given her two small courtesy prints. Portraits made during a previous concert. She had delicately slipped them into the pages of a biography of Angela Davis. Nowadays, such scenes are more and more difficult to catch because of the hegemonic demands of the entourage of certain artists to control their image. Will it still be possible capture them in the future ? What will remain of the photographic memory of jazz if such practices were to develop further ?
François Théberge, Gil Lachenal et Olivier Destephany
On a Geneva-Moscow flight, 1991
Photo : Pascal Kober
A flight of several hours. And what if people could make the most of that time by transforming the Airbus into a rehearsal room, to the astonishment and delight of the few passengers present ? This is what the musicians of the Regional Jazz Big Band did on the way to a tour in the Soviet Union, which passed through the great congress hall at the…Kremlin !
Hank Jones
Festival Jazz à Vienne, 1994
Festival Jazz à Vienne, 2004
Photos : Pascal Kober
Cover of the magazine Jazz Hot n° 612, dated July-August 2004, with the pianist’s autograph.
Archie Shepp
Jazz à Amiens, 1994
Photo : Pascal Kober
Archie Shepp, who is a saxophonist (first and foremost), spent time with the Gnawa musicians, but he is also an (excellent) singer. With Anthony Braxton and Robert Wyatt, he is among those (many) jazz musicians who never learnt music theory. So what ? The blues was in him. And that is enough to make me, a vocal jazz buff, happy. The human voice, is the most beautiful way into the blue note. So listen to Cecil McLorin and Dianne Reeves if you need convincing.
Toots Thielemans
Festival Jazz à Vienne, 1994
Photo : Pascal Kober
“With my little round belly, if I draw in a long note, my pants fall down !” Toots Thielemans bursts out laughing. This mischievous grandfather, born in Belgium in 1922, played with the greatest. And at more than 70, this gifted jack-of-all-trades, who has sadly recently left us, was more active than ever. On that particular day, he had given me an interview for the magazine Jazz Hot. A friendly discussion about this and that (very much, but I really mean very much) about Brazil and everything else, at times bawdy, with, as a backdrop, the music of the duo Gilberto Gil/Caetano Veloso.
Hiromi
Festival Jazz à Vienne, 2011
Photo : Pascal Kober
It’s not the easiest task to (almost) finish an ABC, even one for jazz lovers… At the letter X, I hesitate. Before finding in my dictionary the word xenophilia so well suited to jazz. Is there a single form of music in the world which has played with so much beauty and love of others ? The languid tones of the Brazilian bossa nova, the myriad rhythms of Africa, the legacy of European classical music, the ragas of India, and the French Songbook of Nougaro and Trenet transposed, everything tumbles into jazz. And that is precisely why people love it.
Pat Metheny
Festival Jazz à Vienne, 1990
Photo : Pascal Kober
Y as in Yes ! Many jazz musicians have agreed to stare into the dark depths of my lens, for 1/125th of a second. With his friend Jacques Prévert, the French photographer Robert Doisneau would have composed a poem. I don’t have that gift. To all those jazz musicians who have agreed to play the game, the entertainer of imagery simply wants to say : thanks ! A thousand thanks.
John McLaughlin
Festival Nancy Jazz Pulsations, 1979
Photo : Pascal Kober
One of my first jazz photos. Taken while I was gashing my fingers on a guitar, wondering how it was possible to play as fast as he did. My camera must have looked like a Zenit of Soviet origin (at that time the cheapest reflex), which did not stop a picture from that series from making the front page of the magazine Jazz Hot, in May 1994, in its original blurry form (!). Fifteen years later…
La chanteuse Camille et le saxophoniste Raphaël Imbert. Image extraite du documentaire pour France 3 réalisé par Jean-Marc Eysseric et consacré au festival Jazz à Vienne.
Mon Abécédaire amoureux du jazz poursuit sa route, cette fois dans des contrées télévisuelles. Ce lundi 21 septembre 2020, France 3 diffusera à 23 h un documentaire (52’) de Jean-Marc Eysseric, un mien ami réalisateur, consacré à la belle aventure de Jazz à Vienne qui aurait dû célébrer cet été sa quarantième édition.
Bâti autour d’entretiens avec les patrons du festival (Jean-Paul Boutellier, son fondateur en 1981, et Benjamin Tanguy, son actuel directeur), il donne aussi la parole à des musiciens comme le saxophoniste Manu Dibango ou encore le pianiste Hervé Sellin qui assura une étonnante première partie de Lionel Hampton en 1986.
Le film fait également la part belle au suivi des répétitions de Up above my head, une création du pianiste Raphaël Lemonnier (réunissant notamment les chanteuses Camille et Sandra NKaké, l’arrangeur Clément Ducol et le saxophoniste Raphaël Imbert) qui ouvrait l’édition 2019 autour des chants de l’esclavage.
Ce documentaire est enfin illustré par de nombreuses photographies sur l’histoire du festival, issues des archives du Viennois Jean-François Merle qui suit le festival depuis sa première édition en 1981 ainsi que de mon Abécédaire amoureux du jazz pour la période 1987-2019.
Christo, emballage du Pont Neuf, Paris, septembre 1985, photo Pascal Kober
Clin d’œil à ce grand artiste contemporain disparu hier, avec cette mienne image des œuvriers en action lors de l’emballage du Pont-Neuf à Paris en 1985, parue il y a trois ans dans un beau livre (Grimpeurs d’arbres – Suspendus entre ciel et terre) de Synops Éditions consacré à ces « cordistes » de l’ombre, arboristes-grimpeurs-élageurs, funambules de la cime des arbres dont le savoir-faire avait été mis à contribution par Christo.
Salut l’artiste…
Meilleurs vœux à toutes et à tous pour cette nouvelle année que je vous souhaite pleine de tendresse, de musique, de cieux d’azur, de poésie, de notes bleues et de poissons (volants ;-) !
I wish you a very happy new year full of tenderness, music, sunny horizons, poetry, blue notes and (flying ;-) fishes !
Après avoir fait étape à Barcelonnette, Entrevaux, Saint-Germain-en-Laye et Saint-Jean-Cap-Ferrat, mon Abécédaire amoureux du jazz poursuit sa route cet automne au festival de jazz de Grenoble. Ce dernier accueillera, le dimanche 6 octobre 2019 à 17 h 30, un concert du quartet d’Agathe Iracema qui fait la une du livre ! La chanteuse sera accompagnée par Leonardo Montana (piano), Pierre-Alain Tocanier (batterie) et Christophe Wallemme (contrebasse). Cliquez ici pour le (très riche !) programme détaillé du festival. À cette occasion, une version en 26 images de mon exposition photographique produite par le musée de l’Ancien Évêché sera présentée à la médiathèque Paul-Éluard de Fontaine (31 avenue du Vercors) du 26 septembre au 26 octobre 2019. Un atelier d’écriture pour les enfants s’y déroulera ce vendredi 4 octobre. Rencontre avec l’auteur pour une petite causerie musicale et photographique ainsi qu’une dédicace du livre préfacé par Marcus Miller, le samedi 12 octobre à 10 h 30. Je vous y attends…
Avec Agathe Iracema, Randy Weston, Jean-Philippe Pichon, David Redferns, Martin Stahl, Gianni Paolo Pillon, Christian Rose, Philippe Cibille et Sylvain Frappat, Pat Metheny, Herbie Hancock, Dave Holland, Esperanza Spalding, Daniel Huck, Al Jarreau, Buddy Guy, Ferruccio Spinetti, Petra Magoni, Bobby McFerrin, Lou Tavano, Sally Street, Damien Varaillon, Hugo Lemarchand, Urban Sax, Quincy Jones, The Amazing Keystone Big Band, Jerome Harris, Bob Cranshaw, Sonny Rollins, Chan Parker, Didier Lockwood, Michel Petrucciani, Zacharie Abraham, Romain Pilon, Raphaële Atlan, Nicolas Charlier, Marcus Miller, les ateliers musicaux du festival Les Enfants du jazz, Zool Fleischer, Élisabeth Kontomanou, Terri Lyne Carrington, Pierre Drevet, Alfio Origlio, Pascal Berne, Thomy Valdes, Olga Bolotovskaïa, Hank Jones, Barbara Hendricks, Toots Thielemans, Joe Zawinul, Ellis et Branford Marsalis et John McLaughlin.
Brasilian guitar player João Gilberto, who created bossa nova during the 1950’s, passed away yesterday. I met him in 1989 with João Bosco et Caetano Veloso and took this tender « family portrait » backstage. Saudade…
In my ABC for Jazz Lovers, this portrait illustrate the X (as in Xenophilia). Is there a single form of music in the world which has played with so much beauty and love of others ? The languid tones of the Brazilian bossa nova, the myriad rhythms of Africa, the legacy of European classical music, the ragas of India, and the French Songbook of Claude Nougaro and Charles Trenet transposed, everything tumbles into jazz. And that is precisely why people love it.
JOÃO GILBERTO (1931-2019)
Le guitariste brésliien, inventeur de la bossa nova dans les années 1950, nous a quittés hier soir. Je l’avais rencontré en 1989 lors d’une soirée qui réunissait également Joao Bosco et Caetano Veloso et avais pris cette petite « photo de famille ». Saudade…
Joao Bosco, Joao Gilberto et Caetano Veloso. Festival Jazz à Vienne. © 1989 Photo : Pascal Kober.
Dans mon Abécédaire amoureux du jazz, ce portrait figure à la lettre X comme Xénophilie. Existe-t-il au monde une seule musique qui ait joué avec autant de beauté de l’amour de l’autre ? La langueur de la bossa-nova brésilienne, les polyrythmies africaines, l’héritage de la musique savante européenne, les ragas de l’Inde ou le French SongBook transposé de Claude Nougaro ou de Charles Trenet, tout sied au jazz. Et c’est pour ça qu’on l’aime.
Petit hommage ici :
Du vendredi 5 au dimanche 7 juillet 2019, j’aurai le plaisir de me retrouver à Entrevaux, petit village médiéval fortifié niché sur les rives du Var dans les montagnes des Alpes-de-Haute-Provence.
Philippe Déjardin y animera les Jazz Sessions, trois petites causeries photographiques et musicales autour de mon Abécédaire amoureux du jazz, pour cette première édition d’un tout nouveau festival. Au menu : les coulisses de la réalisation de vingt-six portraits de musiciens majeurs de la scène jazz, saisis, pour la revue Jazz Hot, sous les feux des projecteurs ou dans l’intimité d’une loge, dans les salles de répétition ou au cœur des grandes tournées internationales. La projection sur grand écran de chacune des images sera accompagnée d’une illustration musicale avec l’écoute de l’extrait d’un thème phare du musicien.
De 18 h à 19 h 30, du vendredi 5 au dimanche 7 juillet, dans la douce fraîcheur de la mystérieuse crypte de l’ancienne caserne d’Entrevaux (entrée libre).
Le festival Jazz Entrevoux, c’est aussi des concerts gratuits sur la place de la mairie de 19 h 30 à 20 h 30 (avec les groupes Latin Groove et G & G Jazz Band) ainsi que trois grandes soirées sur la place Saint-Jean à partir de 21 h avec :
• Le groupe NoJazz (le vendredi 5 juillet).
• Le quartet de la chanteuse brésilienne Nina Papa, avec Béatrice Alunni au piano, Marc Peillon à la contrebasse et Cédric Le Donne à la batterie (le samedi 6).
• Et le trio du batteur Dédé Ceccarelli, parrain du festival, avec Thomas Bramerie à la contrebasse et Éric Legnini au piano (le dimanche 7).
L’opération Blue Train, menée avec les Chemins de fer de Provence, permettra de rejoindre Entrevaux depuis Nice grâce à la ligne ferroviaire vertigineuse du fameux train des Pignes (aller-retour + entrée au concert : 25 €).
Réservations ? Cliquez ici.
Merci de partager l’information auprès des amis et au plaisir de possibles retrouvailles entre nous à Entrevoux !
Michel Serres m’avait reçu chez lui en février 2016 pour un entretien à paraître dans le numéro d’été de ma revue L’Alpe dont le dossier était alors consacré à la musique. Une belle personne nous a quittés ce soir. Son optimisme indéfectible va nous manquer. Relisez Michel Serres, encore et encore… Et souriez ! Mais en restant lucides et… critiques. Tout comme lui !
Voici son portrait :
Une pensée fulgurante comme l’improvisation anime depuis toujours ce philosophe, membre de l’Académie française. Revigorant et lumineux, son gai savoir est contagieux.
C’est une modeste maison de la banlieue parisienne, semblable à bien d’autres. Grille bleue azur, sobre courette. On entre chez Michel Serres par la cuisine. Ou presque. Partout, des livres. Sur l’imposant écran d’un iMac, un texte à naître. Au mur, une grande photo du Cervin. Le philosophe nous reçoit dans son jardin d’hiver avec bonhommie et sans façon. Généreux de son temps. Tout à l’heure, il ira marcher. Comme il l’a fait chaque semaine durant de longues années pour se rendre à la Maison de la Radio. Depuis ici. Vincennes.
Sa voix m’accompagne depuis des lustres. En duo avec Michel Polacco sur France Info. À 18 h 25 tous les dimanches. Pile l’heure à laquelle je glisse la dernière gousse de vanille dans un gratin mascareigne ou une poignée de topinambours dans le court-bouillon d’un aïoli. Le titre de l’émission ? Le sens de l’info. Et du sens, justement, elle en a pour un journaliste, cette chronique d’un philosophe. Depuis douze ans, Michel Serres y a tout évoqué : l’exploit sportif comme la peine de mort, la burqa comme Charlie Hebdo, l’orthographe comme le capitaine Haddock, la publicité comme les musées. La veille de notre rencontre, il y taquinait Narcisse et l’amour de soi. Six minutes de pure connaissance offerte à tous sur une radio de service public. S’il en était besoin, elle serait ma leçon de bonheur hebdomadaire. Écoutez-là : vous m’en direz des nouvelles !
Quand Michel Serres, contacté la veille au soir, vous donne rendez-vous pour le surlendemain, forcément, ça remue côté méninges. S’entretenir avec lui, certes, mais de quoi donc, parmi le foisonnement des possibles ? De la musique, thème du dossier de ce numéro et objet d’une lecture qu’il donnait récemment encore avec la mezzo-soprano Béatrice Uria-Monzon, elle aussi Agenaise ? De l’alpe, à laquelle on le sait sensible (mais pas à ce point !) suite à son improbable rencontre avec le berger Fernand Léger et à quelques autres aventures en montagne ? D’autres choses ?
Alors, nous avons simplement suggéré une grille d’accords pour le laisser dérouler le fil de son improvisation. À dire vrai, à l’issue de notre rencontre, il nous a semblé que son interprétation flirtait parfois avec le free jazz. Mais les spécialistes vous expliqueront que le genre n’interdit pas (et au contraire !) une belle construction. Au fond, la puissance de la pensée tisse imperceptiblement la toile d’une intelligence à nulle autre pareille. L’entretien qui suit l’illustre à merveille. Apparemment décousu et pourtant si cohérent. En tout cas, à la rédaction, nous sommes encore sous le charme de ce tonton parfois flingueur, truculent conteur sachant bousculer nos certitudes. En somme, le renifleur du temps que tout enfant rêverait d’écouter avec gourmandise pour s’entendre dire qu’il y a encore tant de raisons d’espérer.
PASCAL KOBER
À lire • Du bonheur, aujourd’hui (avec Michel Polacco) et Solitude, dialogue sur l’engagement (avec Jean-François Serres). Éditions Le Pommier, 2015. Les deux ouvrages les plus récents de Michel Serres. Le premier est un véritable hymne à la vie.
À écouter • Le sens de l’info, le dimanche à 13 h 25, 15 h 55 et 18 h 25. En lien avec l’actualité de la semaine, une délicieuse chronique.
Le formidable mélodiste nous a quittés cette nuit. Souvenir ému avec ce portrait de lui que j’avais réalisé il y a tout juste trente ans dans une loge du festival de jazz de Vienne en compagnie d’un autre grand bonhomme de la note bleue, l’harmoniciste belge Toots Thielemans.
Toots Thielemans et Michel Legrand
Michel Legrand est probablement le compositeur français qui aura laissé le plus de thèmes devenus des standards au grand répertoire international. Telle la Chanson de Maxence (issue du film de Jacques Demy, Les demoiselles de Rochefort), connue sous le titre You must believe in spring par tous les musiciens de la planète jazz. Existe-t-il au monde une seule musique qui ait joué avec autant de beauté de l’amour de l’autre ?
Image publiée dans mon Abécédaire amoureux du jazz (à la lettre X comme Xénophilie).
Salut l’artiste…
Et en clin d’œil, cette version de la Chanson des jumelles :
Marie-Céline Solérieu, fondatrice de ProjecteurTV.com, une chaîne de télévision en ligne dédiée à la culture, au patrimoine et à l’humain, a mené avec beaucoup de sensibilité un long entretien autour de mon Abécédaire amoureux du jazz qui évoque les coulisses de sa réalisation. Retrouvez son sujet, tourné dans le port de Saint-Jean-Cap-Ferrat (Alpes-Maritimes), dans le cadre des rencontres Jazz & Littérature de Philippe Déjardin, en cliquant sur l’image ci-dessous.
Avec les portraits d’Anthony Anelli, Dee Dee Bridgewater, Agathe Iracema, Bobby McFerrin, John McLaughlin, China Moses, Marcus Miller, Michel Petrucciani, Benny Powell, Sahib Shihab, Esperanza Spalding, Randy Weston et Joe Zawinul.
J’ai réalisé ce portrait de Roy Hargrove en juillet 2002 lors de sa balance au festival Jazz à Vienne (Isère). La dernière fois que je l’ai croisé, ce fut en septembre 2011 pour Tanjazz, le festival de Tanger (Maroc). Depuis 1992, le trompettiste américain accompagnait mon parcours dans le monde du jazz. So long, Roy…
Roy avait également rencontré Jérôme Partage, de Jazz Hot, pour un entretien qui sera publié dans le numéro 676 de l’été 2016 (en ligne sur le site de la revue). Extrait : « J’adore les crooners ! J’adore les ballades ! Dans le jazz, ce sont les ballades qui font que les gens se rencontrent et tombent amoureux. Il y a sûrement beaucoup d’enfants qui ont été conçus sur la musique de Nat King Cole. »
Dans la même revue, voir aussi mes chroniques autour de deux de ses concerts. L’un en 1992 au festival Jazz à Vienne (Jazz Hot numéro 491) et l’autre en 1996, à l’International Istanbul Jazz Festival, en Turquie (Jazz Hot numéro 534).
À Saint-Jean-Cap-Ferrat (Alpes-Maritimes), Philippe Déjardin m’invite pour six rencontres mensuelles autour des portraits de mon Abécédaire amoureux du jazz (livre photo préfacé par Marcus Miller, éditions Snoeck – musée de l’Ancien Évêché, 180 pages). Ces causeries photographiques et musicales se déroulent dans le cadre des rendez-vous Jazz & littérature, juste avant les concerts du Saint Jazz Club. Chaque soir au menu, les coulisses de la réalisation de six portraits de musiciens majeurs de la scène jazz, saisis, pour la revue Jazz Hot, sous les feux des projecteurs ou dans l’intimité d’une loge, dans les salles de répétition ou au cœur des grandes tournées internationales. La projection sur grand écran de chacune des photographies sera accompagnée d’une illustration musicale avec l’écoute de l’extrait d’un thème emblématique du musicien.
De 19 h à 20 h
Salle Charlie-Chaplin
Quai Charles-Lindbergh
Port de Saint-Jean-Cap-Ferrat
Entrée libre
Réservation conseillée pour le concert (04 93 76 08 90)
Merci de partager l’information auprès des amis (et au plaisir de possibles retrouvailles sous les cieux méditerranéens !)
Au programme :
Vendredi 12 octobre 2018 : de A comme Afrique à D comme Détente, En prélude au concert du quartet du contrebassiste Pierre Marcus. Autour des portraits de :
– Agathe Iracema,
– Randy Weston,
– Chick Corea,
– Lisa Cat-Berro,
– Esperanza Spalding,
– Lisa Simone.
Vendredi 9 novembre 2018 : de E comme Enfants à I comme Intimité. En prélude au concert du trio du saxophoniste Jean-Baptiste « Afrotrane » Moundele. Autour des portraits de :
– Sahib Shihab, Anthony Anelli et Benny Powell,
– Dee Dee Bridgewater, China Moses et… Elliott,
– Manhattan Transfer (Cheryl Bentyne, Tim Hauser, Alan Paul et Janis Siegel),
– Bobby McFerrin,
– Lou Tavano,
– Mélanie de Biasio.
Vendredi 14 décembre 2018 : de J comme Jam-session à M comme Mouvement. En prélude au concert du trio du guitariste Didier Conchon. Autour des portraits de :
– Michel Jules, Luiz Carlos de Paula et Stéphane Sarlin (trio Notenstock) invitant le bassiste Abraham Laboriel,
– Hermeto Pascoal,
– Quincy Jones dirigeant The Amazing Keystone Big Band,
– Avishai Cohen,
– Ugonna Okegwo,
– Carla Bley.
Vendredi 18 janvier 2019 : de N comme Nomade à R comme Rencontres. En prélude au concert en hommage à Michel Petrucciani par son frère guitariste Philippe accompagné du On Air Trio. Autour des portraits de :
– Chan Parker,
– Didier Lockwood,
– Geri Allen,
– Michel Petrucciani,
– Carmen Souza,
– Marcus Miller, Agathe Iracema et les enfants stagiaires des ateliers musicaux.
Vendredi 8 février 2019 : de S comme Souvenirs à U comme Une (à la). En prélude au concert du trompettiste Nicolas Gardel et du pianiste Rémi Panossian. Autour des portraits de :
– Terri Lyne Carrington,
– Reportages en tournées
– Viktor Dvoskin,
– Hank Jones,
– Sam Rivers,
– Wynton Marsalis
Vendredi 8 mars 2019 : de V comme Voix à Z comme Zoom. En prélude au concert du trio du pianiste Olivier Hutman avec le batteur Jean-Pierre Arnaud et le contrebassiste Marc Peillon. Autour des portraits de :
– Archie Shepp,
– Sarah Vaughan,
– Toots Thielemans,
– Joe Zawinul,
– Paco Sery,
– et John McLaughlin.
American pianist died yesterday. In the late 1960s, Randy was one of the first to bring African and American musicians together. To do so, he opened a jazz club in Morocco, inviting gnawa musicians to share the stage with him. When he agreed to this portrait session, he was 90. So long, Randy…
Le pianiste américain nous a quittés hier. À la fin des années 1960, Randy a été parmi les premiers à réunir musiciens africains et américains. Il avait ainsi ouvert un club de jazz au Maroc, invitant des musiciens gnawas à partager la scène avec lui. Lorsqu’il m’a accordé cette séance de portrait, il fêtait ses 90 ans. So long, Randy…
Didier Lockwood, festival Jazz à Vienne, 1987. Photo : Pascal Kober
Monstrueux orage sur le théâtre antique de Vienne. Le violoniste français vient d’entrer en scène avec les Québécois du groupe Uzeb. Mais en jazz aussi, the show must go on. Didier Lockwood a donc continué après une interruption momentanée du son sur le plateau. Mais pas de la lumière venue des gradins. Émotion.
Didier Lockwood nous a quittés ce soir, à l’âge de 62 ans. So long, Didier…
Pas la peine de louer un scoot ou une auto électrique. Aux Saintes, tout se fait bien à pied, au rythme lent de la caraïbe, pour découvrir les moindres recoins cachés de l’île.
Premier achat, obligatoire, dès l’arrivée du bateau : les tourments d’amour vendus par les Saintoises autour de la jetée.
Côté plages, celle de l’anse Fond-du-Curé, est pas mal pour la baignade. Les petits déj’s du Lô Bleu Hôtel, en terrasse sur la plage, sont délicieux et les propriétaires dudit hôtel, charmants. Mais pour voir plein de zoulis petits poissons et de coraux très colorés dans une eau cristalline, mieux vaut aller à la plage du Pain-de-Sucre (environ deux kilomètres à l’ouest ; photo ci-dessous), à celle de l’anse Mire (un kilomètre au nord) ou encore à la baie de Pompierre, de l’autre côté de l’île, au nord-est. Éviter absolument celle de Grande Anse, trop dangereuse et souvent couverte de sargasses.
Côté curiosités, ne ratez pas (mais vous ne pourrez pas la rater !) l’étonnante maison-bateau construite au pied de la colline (et les pieds dans l’eau) par le photographe Adolphe Catan et le petit aérodrome dont la piste d’atterrissage s’éteint pratiquement dans la mer à l’est.
Côté glou-glou, excellente cave à rhums, avec pas mal de trucs arrangés, dans la rue Jean-Calot, côté mer, entre le port et le marché aux poissons.
Côté tables, vous allez être gâtés ! Du sud au nord :
• 1 Ti Bo Doudou, 58 rue Benoît-Cassin. Menu obligatoire ! Et néanmoins délicieux ! La plus belle table de l’île. C’est sur la plage de l’anse Fond-du-Curé. Réservation indispensable : 05 90 98 56 67.
• Ti Kaz’ La, rue Benoît-Cassin. Excellente cuisine mais accueil parfois improbable…
• Le Gênois, 4 rue Jean-Calot. Après le port. Excellents ouassous (les crevettes de la caraïbe).
• Couleurs du monde, 33 rue Jean-Calot. Cuisine comme son nom l’indique, mitonnée par un jeune couple très sympathique. Presqu’en face, côté terre, un excellent bar à ti-ponch avec de non moins excellents acras.
Côté plein les mirettes, quelques petites photos de famille, histoire de vous mettre l’eau à la bouche (mais si vous randonnez palmés, ça vaut vraiment le coup d’acheter un petit appareil photo numérique étanche) :
À l’arrivée au port, sur la gauche de la jetée, ne pas rater les délicieux jus de fruits (et les tourments d’amour ; quand il en reste !) de Chez les filles.
Au fort Napoléon, petit musée pour tout savoir (et même plus encore…) sur les Saintes. Un cabinet de curiosité incontournable ! Depuis les remparts, vue époustouflante sur l’une des plus belles baies du monde…
… et sur quelques iguanes qui paressent dans la végétation. Celui-là, je l’avais prénommé Iggy ;-)
À l’intérieur du fort, découvrir l’histoire d’amour entre Caroline C. et son marin qui… ne savait pas nager !
En revenant au village, bifurquez à droite au bas de la descente vers la plage d’Anse Mire. Quelques pêcheurs et surtout, une foultitude de créatures marines peu farouches dont cette inoffensive petite demoiselle pas du tout contente que l’on s’approche de sa ponte.
Et surtout, n’oubliez pas de boire de l’eau de… Courmayeur !
Petite dernière pour la route : attention aux scolopendres ! Pas mortels, mais quand ça pique, ça fait très très mal si j’en crois mon pote Bruno dont la caupine s’est fait mordre.
… avec cette ballade en bleu(s) extraite de mon Abécédaire amoureux du jazz…
… with this ballad in blue extract from my ABC for Jazz Lovers…
© 2015 Photo : Pascal Kober
ABÉCÉDAIRE AMOUREUX DU JAZZ
John McLaughlin
Festival Nancy Jazz Pulsations, 1979
Photo : Pascal Kober
L’une de mes premières photos de jazz. Réalisée alors que je m’arrachais les doigts sur une guitare en me demandant comment il était possible de jouer aussi vite que lui. Mon appareil photo devait ressembler à un Zenit d’origine soviétique (alors le moins cher des reflex) affublé d’un infâme zoom, ce qui n’a pas empêché une image de cette série de faire la une de la revue Jazz Hot dans sa version… floue (!) en mai 1994. Quinze ans après…
Retrouvez cette image dans mon ABÉCÉDAIRE AMOUREUX DU JAZZ, un livre de 180 pages, publié aux éditions Snoeck, préfacé par Marcus Miller et qui rassemble plus de 200 portraits de musiciens saisis sur scène comme en coulisses, aux quatre coins du monde pour la revue Jazz Hot.
Pour ceux qui aiment le jazz, comme pour ce qui pensent… ne pas l’aimer (!), un concentré de petits bonheurs enchanteurs à mettre sous le sapin. Commandez-le :
AN ABC FOR JAZZ LOVERS
John McLaughlin
Festival Nancy Jazz Pulsations, 1979
Photo : Pascal Kober
One of my first jazz photos. Taken while I was gashing my fingers on a guitar, wondering how it was possible to play as fast as he did. My camera must have looked like a Zenit of Soviet origin (at that time the cheapest reflex), which did not stop a picture from that series from making the front page of the magazine Jazz Hot, in May 1994, in its original blurry form (!). Fifteen years later…
This picture is published in my ABC FOR JAZZ LOVERS, the english version of myAbécédaire amoureux du jazz, a 180 pages book with a foreword by Marcus Miller, published by Snoeck and which bring together more than 200 jazz portraits took on stage and backstage all around the world for Jazz Hot magazine.
For those who love jazz and to those who think they… don’t (!), a good idea for a Christmas present ! Want to order ? Here it is :
ABÉCÉDAIRE AMOUREUX DU JAZZ
Pat Metheny
Festival Jazz à Vienne, 1990
Photo : Pascal Kober
Y comme… Œil ! « Se le frotter au papier de verre » dit le grand Guy Le Querrec. Aïe ! Ça fait mal. Mais c’est la condition sine qua non pour croquer le portrait autrement. Nombre de musiciens de jazz ont accepté de plonger leur regard dans les noires profondeurs de mon objectif, le temps d’un 1/125 de seconde. Avec son ami Prévert, Robert Doisneau en aurait fait un poème. Je n’ai pas ce talent. À tous les musiciens de jazz qui ont accepté de jouer le jeu, le saltimbanque de l’image veut simplement dire : mercis ! Mille.
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Pat Metheny
Festival Jazz à Vienne, 1990
Photo : Pascal Kober
Y as in Yes ! Many jazz musicians have agreed to stare into the dark depths of my lens, for 1/125th of a second. With his friend Jacques Prévert, the French photographer Robert Doisneau would have composed a poem. I don’t have that gift. To all those jazz musicians who have agreed to play the game, the entertainer of imagery simply wants to say : thanks ! A thousand thanks.
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Hiromi
Festival Jazz à Vienne, 2011
Photo : Pascal Kober
Pas fastoche de (presque) terminer un abécédaire, fut-il amoureux… À la lettre X, j’hésite. Avant de retrouver dans mon dictionnaire cette xénophilie qui sied si bien au jazz. Existe-t-il au monde une seule musique qui ait joué avec autant de beauté de l’amour de l’autre ? La langueur de la bossa nova brésilienne, les polyrythmies africaines, l’héritage de la musique savante européenne, les ragas de l’Inde ou le French SongBook de Nougaro et Trenet transposés, tout va au jazz. Et c’est pour ça qu’on l’aime.
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Hiromi
Festival Jazz à Vienne, 2011
Photo : Pascal Kober
It’s not the easiest task to (almost) finish an ABC, even one for jazz lovers… At the letter X, I hesitate. Before finding in my dictionary the word xenophilia so well suited to jazz. Is there a single form of music in the world which has played with so much beauty and love of others ? The languid tones of the Brazilian bossa nova, the myriad rhythms of Africa, the legacy of European classical music, the ragas of India, and the French Songbook of Nougaro and Trenet transposed, everything tumbles into jazz. And that is precisely why people love it.
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ABÉCÉDAIRE AMOUREUX DU JAZZ
Toots Thielemans
Festival Jazz à Vienne, 1994
Photo : Pascal Kober
« Avec mon petit ventre rond, si je prends une longue note aspirée, je perd ma culotte ! » Toots Thielemans éclate de rire. Le grand-père espiègle, né en Belgique en 1922, a joué avec les plus grands. Et à plus de « septante ans », ce talentueux touche-à-tout qui nous a hélas récemment quittés, était plus actif que jamais. Ce jour-là, il m’avait accordé un entretien pour la revue Jazz Hot. Une discussion amicale à bâtons (très, mais alors vraiment très) rompus, sur le Brésil et sur le reste, parfois grivois, avec, en toile de fond, la musique du duo Gilberto Gil – Caetano Veloso.
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Toots Thielemans
Festival Jazz à Vienne, 1994
Photo : Pascal Kober
“With my little round belly, if I draw in a long note, my pants fall down !” Toots Thielemans bursts out laughing. This mischievous grandfather, born in Belgium in 1922, played with the greatest. And at more than 70, this gifted jack-of-all-trades, who has sadly recently left us, was more active than ever. On that particular day, he had given me an interview for the magazine Jazz Hot. A friendly discussion about this and that (very much, but I really mean very much) about Brazil and everything else, at times bawdy, with, as a backdrop, the music of the duo Gilberto Gil/Caetano Veloso.
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ABÉCÉDAIRE AMOUREUX DU JAZZ
Archie Shepp
Jazz à Amiens, 1994
Photo : Pascal Kober
Saxophoniste (d’abord), Archie Shepp a fréquenté les gnawas mais il est aussi (excellent) chanteur. Avec Anthony Braxton et Robert Wyatt, il fait partie de ces (nombreux) musiciens de jazz qui n’ont jamais appris le solfège. Et alors ? Le blues est en lui. Et ça suffit à mon bonheur d’amateur de jazz vocal. La voix humaine est la plus belle des portes d’entrée vers la note bleue. Écoutez donc Cecil McLorin ou Dianne Reeves pour vous en convaincre.
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Archie Shepp
Jazz à Amiens, 1994
Photo : Pascal Kober
Archie Shepp, who is a saxophonist (first and foremost), spent time with the Gnawa musicians, but he is also an (excellent) singer. With Anthony Braxton and Robert Wyatt, he is among those (many) jazz musicians who never learnt music theory. So what ? The blues was in him. And that is enough to make me, a vocal jazz buff, happy. The human voice, is the most beautiful way into the blue note. So listen to Cecil McLorin and Dianne Reeves if you need convincing.
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ABÉCÉDAIRE AMOUREUX DU JAZZ
Hank Jones
Festival Jazz à Vienne, 1994
Festival Jazz à Vienne, 2004
Photos : Pascal Kober
Couverture du n° 612, daté juillet-août 2004, de la revue Jazz Hot, avec l’autographe du pianiste.
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Hank Jones
Festival Jazz à Vienne, 1994
Festival Jazz à Vienne, 2004
Photos : Pascal Kober
Cover of the magazine Jazz Hot n° 612, dated July-August 2004, with the pianist’s autograph.
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ABÉCÉDAIRE AMOUREUX DU JAZZ
François Théberge, Gil Lachenal et Olivier Destephany
Vol Genève-Moscou, 1991
Photo : Pascal Kober
Plusieurs heures de vol. Et si l’on en profitait pour transformer l’Airbus en local de répétition au grand bonheur des quelques passagers présents ? C’est ce qu’ont fait les musiciens de l’Orchestre régional de jazz, en route, pour une tournée en Union soviétique qui passait par la grande salle du palais des congrès au… Kremlin !
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François Théberge, Gil Lachenal et Olivier Destephany
On a Geneva-Moscow flight, 1991
Photo : Pascal Kober
A flight of several hours. And what if people could make the most of that time by transforming the Airbus into a rehearsal room, to the astonishment and delight of the few passengers present ? This is what the musicians of the Regional Jazz Big Band did on the way to a tour in the Soviet Union, which passed through the great congress hall at the…Kremlin !
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ABÉCÉDAIRE AMOUREUX DU JAZZ
Terri Lyne Carrington
Festival Jazz à Vienne, 1990
Photo : Pascal Kober
Elle était venue se relaxer après son sound check avec Stan Getz qu’elle accompagnait alors à la batterie. Quelques minutes auparavant, je lui avait offert deux petits tirages de courtoisie. Portraits réalisés lors d’un précédent concert. Elle les avait délicatement glissés entre les pages d’une biographie d’Angela Davis. De telles scènes sont aujourd’hui de plus en plus difficiles à saisir en raison de la volonté hégémonique de l’entourage de certains artistes de contrôler leur image. Demain, seront-elles encore possibles ? Que restera-t-il de la mémoire photographique du jazz si de telles pratiques devaient se développer ?
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Terri Lyne Carrington
Festival Jazz à Vienne, 1990
Photo : Pascal Kober
She had come to relax after her sound check with Stan Getz, whom she was then accompanying on the drums. A few minutes earlier, I had given her two small courtesy prints. Portraits made during a previous concert. She had delicately slipped them into the pages of a biography of Angela Davis. Nowadays, such scenes are more and more difficult to catch because of the hegemonic demands of the entourage of certain artists to control their image. Will it still be possible capture them in the future ? What will remain of the photographic memory of jazz if such practices were to develop further ?
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ABÉCÉDAIRE AMOUREUX DU JAZZ
Marcus Miller, Agathe Iracema et les stagiaires des ateliers musicaux
Festival Les Enfants du jazz, Barcelonnette, 2013
Photo : Pascal Kober
Y a-t-il plus grand bonheur pour un musicien de jazz que de partager une partie de son savoir ? Marcus Miller s’en est donné à cœur joie avec les stagiaires des ateliers musicaux du festival. Au point de les inviter sur la grande scène pour un Come Together (oui, des Beatles !) d’anthologie ! Ou comment créer un merveilleux spectacle en deux temps, trois mouvements, quelques répétitions et… une pointe d’humour !
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Marcus Miller, Agathe Iracema and music workshop trainees
Festival Les Enfants du jazz, Barcelonnette, 2013
Photo : Pascal Kober
Is there any greater joy for a jazz musician than sharing part of his knowledge ? Marcus Miller had a field day with the trainees in the Festival’s music workshops. To the point of inviting them onto the main stage for a Come Together (yes, the Beatles!) anthology. Or how to create a wonderful show in two tempos, three movements, one or two rehearsals and… a dash of wit !
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ABÉCÉDAIRE AMOUREUX DU JAZZ
Zacharie Abraham, Romain Pilon, Raphaële Atlan et Nicolas Charlier
Jazz Club de Grenoble, 2016
Cyrille Aimée
Festival Jazz à Vienne, 2015
Carmen Souza
La Faïencerie, La Tronche, 2015
Agathe Iracema
Festival Jazz à Vienne, 2013
Photos : Pascal Kober
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Zacharie Abraham, Romain Pilon, Raphaële Atlan and Nicolas Charlier
Jazz Club de Grenoble, 2016
Cyrille Aimée
Festival Jazz à Vienne, 2015
Carmen Souza
La Faïencerie, La Tronche, 2015
Agathe Iracema
Festival Jazz à Vienne, 2013
Photos : Pascal Kober
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ABÉCÉDAIRE AMOUREUX DU JAZZ
Geri Allen
Festival Jazz à Vienne, 1988
Photo : Pascal Kober
Au cœur de la note, le nez au ras des cordes. Le piano présente une drôle d’architecture qui permet parfois de surprendre ces attitudes de concentration. La musique de Geri Allen a dû m’inspirer cette interprétation du portrait qui transforme les pierres romaines du théâtre antique en partition de lumière. Elle accompagnait ce soir-là le saxophoniste Buddy Collette, l’un des plus grands (et des plus méconnus) compositeurs et musiciens de jazz. Geri nous a hélas quittés à l’âge de 60 ans quelques jours après la parution de mon Abécédaire amoureux du jazz, le 27 juin 2017.
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AN ABC FOR JAZZ LOVERS
Geri Allen
Festival Jazz à Vienne, 1988
Photo : Pascal Kober
At the heart of the note, her nose is down level with the piano strings. The piano has a unique architecture which at times allows us to capture those precious moments of concentration. Geri Allen’s music must have inspired me for this interpretation of the portrait which transforms the Roman stones of the ancient theatre into a light score. On that particular night, this beautiful woman was accompanying the saxophonist Buddy Collette, one of the greatest (and least well-known) jazz composers and musicians. Geri died on June 27, 2017 (she was 60), a few days after the publication of my ABC for Jazz Lovers.
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ABÉCÉDAIRE AMOUREUX DU JAZZ
Christian Vander (Magma)
Salle des fêtes, Rombas, 1978
Photo : Pascal Kober
Itinéraire d’un enfant du rock dans l’ombre du jazz. À quatorze ans, tout commence avec un Good Book de Louis Armstrong. Et si cette musique ne suscite pas (et heureusement !) la conversion religieuse, elle marque le déclic. Puis, plus rien. Le rock est là. Les Magma et autres Weidorje se prévalent certes de Carl Orff et de Stravinsky, comme de John Coltrane et de Pharoah Sanders. Mais pour moi, il est encore un tantinet trop tôt. Ce qui ne m’empêchera pas d’œuvrer dans l’ombre pour organiser des… concerts de Magma dans ma ville natale.
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Christian Vander (Magma)
Salle des fêtes, Rombas, 1978
Photo : Pascal Kober
The career of a child of rock in the shadow of jazz. At the age of 14, everything started for me with a Louis Armstrong Good Book. And if that music did not (and happily!) give rise to a religious conversion, it triggered something. Then, nothing. Rock was there. The Magma and Weidorje groups certainly laid claim to Carl Orff and Stravinsky, as they did to John Coltrane and Pharoah Sanders. But for me, it was still a tad too early. Which would not stop me from working in the shadows to organize Magma concerts in my hometown.
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ABÉCÉDAIRE AMOUREUX DU JAZZ
Chan Parker
Aéroport d’Izmir, Turquie, 1995
Photo : Pascal Kober
Dans quelques heures, l’épouse de « Bird », charmante, va retrouver sa campagne francilienne. Chaque année, elle était reçue en amie par Fùsun Levet-Bulut et son équipe au festival de jazz de Kuşadası. L’avion est un mode de déplacement très commun pour les musiciens. Mais parfois, les dates s’enchaînent sans répit ni repos. J’ai ma petite théorie sur le sujet : en tournée, le seul endroit où un musicien peut se retrouver comme chez lui, avec ses repères personnel et dans l’intimité de son univers, c’est… sur la scène !
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AN ABC FOR JAZZ LOVERS
Chan Parker
Aéroport d’Izmir, Turquie, 1995
Photo : Pascal Kober
In a few hours, “Bird’s” charming wife, Chan Parker, will be back in her country house not far from Paris. Every year, she was welcomed as a friend by Fùsun Levet-Bulut and his crew at the Kuşadası Jazz Festival. The airplane is a very common way of travel for musicians. But sometimes gigs follow one another with no respite or rest. I’ve got my own little theory about this : while on tour, the only place where a musician can feel at home, with his personal references and in the privacy of his own world, is… on stage.
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ABÉCÉDAIRE AMOUREUX DU JAZZ
Carla Bley
Festival Jazz Musiques, Grenoble, 1988
Photo : Pascal Kober
Si je vous dis qu’il s’agit d’une pianiste, vous aurez reconnu celle qui se cache derrière cette longue chevelure blonde en mouvement qui accroche si joliment la lumière. Carla Bley est de toutes les aventures dans les mondes du jazz.
Retrouvez cette image dans mon ABÉCÉDAIRE AMOUREUX DU JAZZ, un livre de 180 pages, publié aux éditions Snoeck, préfacé par Marcus Miller et qui rassemble plus de 200 portraits de musiciens saisis sur scène comme en coulisses, aux quatre coins du monde pour la revue Jazz Hot.
Pour ceux qui aiment le jazz, comme pour ce qui pensent… ne pas l’aimer (!), un concentré de petits bonheurs enchanteurs à mettre sous le sapin. Commandez-le :
AN ABC FOR JAZZ LOVERS
Carla Bley
Festival Jazz Musiques, Grenoble, 1988
Photo : Pascal Kober
If I tell you that this is a female pianist, you will have recognized the person hiding behind that long blond hair, always in motion, which so prettily picks up the light. Carla Bley is up for anything in the world of jazz.
This picture is published in my ABC FOR JAZZ LOVERS, the english version of my Abécédaire amoureux du jazz, a 180 pages book with a foreword by Marcus Miller, published by Snoeck and which bring together more than 200 jazz portraits took on stage and backstage all around the world for Jazz Hot magazine.
For those who love jazz and to those who think they… don’t (!), a good idea for a Christmas present ! Want to order ? Here it is :
ABÉCÉDAIRE AMOUREUX DU JAZZ
Quincy Jones dirigeant The Amazing Keystone Big Band
Festival Jazz à Vienne, 2014
Photo : Pascal Kober
Il a « inventé » Michael Jackson (et tant d’autres !) pour les mettre sous les feux de la rampe. Maître Q est un passeur de lumières. Écoutez son Back in the Block… Ça date de 1989, mais c’est une pure merveille qui réunit entre autres (excusez du peu) : George Benson, Ray Charles, Miles Davis, Ella Fitzgerald, Dizzy Gillespie, Herbie Hancock, Al Jarreau, Bobby McFerrin, Prince, Sarah Vaughan et Joe Zawinul. The Amazing Keystone Big Band est sur les bons rails…
Retrouvez cette image dans mon ABÉCÉDAIRE AMOUREUX DU JAZZ, un livre de 180 pages, publié aux éditions Snoeck, préfacé par Marcus Miller et qui rassemble plus de 200 portraits de musiciens saisis sur scène comme en coulisses, aux quatre coins du monde pour la revue Jazz Hot.
Pour ceux qui aiment le jazz, comme pour ce qui pensent… ne pas l’aimer (!), un concentré de petits bonheurs enchanteurs à mettre sous le sapin. Commandez-le :
AN ABC FOR JAZZ LOVERS
Quincy Jones with The Amazing Keystone Big Band
Festival Jazz à Vienne, 2014
Photo : Pascal Kober
He “invented” Michael Jackson (and so many others!) and put them in the spotlight. Master Q is a driver of wisdom and knowledge. Listen to his Back in the Block album…It dates from 1989, but it’s a sheer delight, bringing together, among others, no less than : George Benson, Ray Charles, Miles Davis, Ella Fitzgerald, Dizzy Gillespie, Herbie Hancock, Al Jarreau, Bobby McFerrin, Prince, Sarah Vaughan and Joe Zawinul. The Amazing Keystone Big Band is on the right track…
This picture is published in my ABC FOR JAZZ LOVERS, the english version of my Abécédaire amoureux du jazz, a 180 pages book with a foreword by Marcus Miller, published by Snoeck and which bring together more than 200 jazz portraits took on stage and backstage all around the world for Jazz Hot magazine.
For those who love jazz and to those who think they… don’t (!), a good idea for a Christmas present ! Want to order ? Here it is :
ABÉCÉDAIRE AMOUREUX DU JAZZ
Hermeto Pascoal
Festival Jazz à Vienne, 1986
Photo : Pascal Kober
Un kaléïdoscope aux couleurs du drapeau brésilien rehaussé de rouge. Il fallait bien ça pour signifier toutes la richesse chromatique des compositions déjantées de ce fou d’Hermeto Pascoal. Un musicien hors-norme capable de faire sonner ensemble théières, chants de la basse-cour, jouets d’enfants et… commentateurs de matches de football ! Un talent que le grand Miles Davis avait sollicité en 1970 pour… siffler (!) avec lui sur son album Live-Evil.
Retrouvez cette image dans mon ABÉCÉDAIRE AMOUREUX DU JAZZ, un livre de 180 pages, publié aux éditions Snoeck, préfacé par Marcus Miller et qui rassemble plus de 200 portraits de musiciens saisis sur scène comme en coulisses, aux quatre coins du monde pour la revue Jazz Hot.
Pour ceux qui aiment le jazz, comme pour ce qui pensent… ne pas l’aimer (!), un concentré de petits bonheurs enchanteurs à mettre sous le sapin. Commandez-le :
AN ABC FOR JAZZ LOVERS
Hermeto Pascoal
Festival Jazz à Vienne, 1986
Photo : Pascal Kober
A kaleidoscope with the colours of the Brazilian flag highlighted in red. That’s what it took to describe the whole colourful wealth of the offbeat compositions of that madman. An extraordinary musician capable of getting teapots, farmyard songs, children’s toys and football commentators to chime together ! A talent which the great Miles Davis called upon in 1970 to… whistle (!) with him on his Live-Evil album.
This picture is published in my ABC FOR JAZZ LOVERS, the english version of my Abécédaire amoureux du jazz, a 180 pages book with a foreword by Marcus Miller, published by Snoeck and which bring together more than 200 jazz portraits took on stage and backstage all around the world for Jazz Hot magazine.
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ABÉCÉDAIRE AMOUREUX DU JAZZ
Michel Jules, Luiz Carlos de Paula et Stéphane Sarlin (trio Notenstock)
invitent le bassiste Abraham Laboriel
Festival Jazz à Vienne, 1993
Photo : Pascal Kober
Toujours, le « bœuf » est un concours de sourires ! Regardez cet after hours saisi à bord d’une péniche amarrée sur les quais du Rhône. Le bassiste américain d’origine mexicaine n’est pas venu pour faire de la figuration. Abraham Laboriel aime la musique du trio et cela s’entend. Même si le disque enregistré ce jour-là traduit mal la magie du direct. Lui manque la chaleur moite, les boissons glacées et cette impression de corps à corps avec les musiciens. Lui reste l’énergie. Formidable. Brute. Le témoignage d’instants précieux tissés de connivences et de grands éclats de rire.
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Pour ceux qui aiment le jazz, comme pour ce qui pensent… ne pas l’aimer (!), un concentré de petits bonheurs enchanteurs à mettre sous le sapin. Commandez-le :
AN ABC FOR JAZZ LOVERS
Michel Jules, Luiz Carlos de Paula and Stéphane Sarlin (Notenstock trio)
with bassist Abraham Laboriel
Festival Jazz à Vienne, 1993
Photo : Pascal Kober
The “jam” is always a competition of smiles ! Take a look at this after hours scene caught on board a barge moored on the embankment of the Rhône. The Mexican-born American bassist did not come to play a bit part. Abraham Laboriel likes trio music, and you can hear it. Even if the CD recorded on that particular day does not convey the magic of the live performance very well. It lacks the sweaty heat, the iced drinks, and the impression of hand-to-hand contact with the musicians. The energy is still there. Tremendous. Raw. Bearing witness to precious moments woven together with complicity and great outbursts of laughter.
This picture is published in my ABC FOR JAZZ LOVERS, the english version of my Abécédaire amoureux du jazz, a 180 pages book with a foreword by Marcus Miller, published by Snoeck and which bring together more than 200 jazz portraits took on stage and backstage all around the world for Jazz Hot magazine.
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ABÉCÉDAIRE AMOUREUX DU JAZZ
Lou Tavano
Jazz Club de Grenoble, 2012
Photo : Pascal Kober
Elle aime Bali, la Russie et la musique classique. Et ça me suffirait pour l’aimer… « Pour ceux qui n’aiment pas le jazz »… En 1992, je titrais ainsi un texte qui se concluait par : « L’amour du jazz est un cheminement, avec des étapes où il fait bon se reposer avant d’aborder d’autres aventures. Un seul fil conducteur : la curiosité. Sans laquelle rien n’a jamais été possible. Il existe mille façons d’aimer le jazz. Comme il existe mille manières d’aimer. Tout court. » Écoutez Lou Tavano. Son dernier album s’intitule For You… Pour toi.
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Pour ceux qui aiment le jazz, comme pour ce qui pensent… ne pas l’aimer (!), un concentré de petits bonheurs enchanteurs à mettre sous le sapin. Commandez-le :